Spéléo-Canyon Saint-Herblain

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Site du Spéléo Club de Saint Herblain

Petits trous à Saint-Pé

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A l'entrée du gouffre de la Borne 109Puisque qu’on ne fait pas la sortie spéléo en Haute-Saône prévue le premier mai, autant accompagner la troupe de Jorge dans leur camp canyon des Hautes Pyrénées. Seulement… Louise et moi,  on n’est pas assez courageux pour aller se baquer dans l’eau froide avec ces températures quasi polaires. Alors on décide de faire sécession et d‘aller découvrir des petites classiques spéléo sur le secteur de Saint-Pé de Bigorre.

La grotte de la Bouhadère est connue car on peut y faire une traversée à partir du gouffre du Hayau.
On commence par s’y perdre dans un chaos de rocher et sur des vires remontantes. Puis on redescend dans des blocs dans le but de rejoindre le puits menant vers la salle inférieure. Il est équipé en mono-spit, étroit et râpeux : on finit par faire demi-tour pour ressortir. Jean-luc nous expliquera le soir que sur ce coup là aussi, on s’est gouré : on était descendu dans une faille peu visitée. Peu importe, cela nous a mis en jambe et l’heure tardive de notre sortie m’a permis de montrer à Louise une petite grotte située à Lourdes au bord du gave. Il y avait tellement de spéléos qui faisaient la file pour y rentrer qu’on n’y est pas resté.

Le gouffre le la borne 109 est à cinq minutes du parking. Il comporte une succession de petits puits sympas.
Rentrés par temps sec, le ruissellement dans les puits nous prouve que les prévisions météo disaient vrai et qu’il  pleut abondamment dehors. Les grandes salles du fond se font prier ; après un peu de crapahut, on arrive juste au-dessus. Il y a de l’écho et du zeph’, mais Louise a froid et l’heure avance. On abandonne devant une escalade qui aurait mérité une petite corde que nous n’avons plus. Remontée rapide pour retrouver les canyoneurs au gîte d’Argelès-Gazost, groupés autour de la cheminée.

 

Week-end Canyon du 1er mai, Hautes-Pyrénées

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Canyon des Hautes PyrénnéesSamedi.
1ère équipe : Sandrine, Charlotte et Jorge.

Il est presque midi. Nous prenons le chemin du canyon d’Arribère et pique-niquons au bord du ruisseau, avant de commencer à nous équiper … et là... comment dire... nous nous trouvons un peu bêtes face au harnais que Charlotte a emprunté au club : elle n’arrive pas à l’enfiler (hurlements de Charlotte) ! Il est trop petit d'une taille (grands rires intérieurs de Jorge et Sandrine). Jorge nous avoue avoir douté de la taille du harnais qu’elle avait pris, mais il trouvait délicat de le dire à Charlotte, et avait peur que cela soit mal interprété … ou de se prendre une claque. Comme il serait dommage d'être venue pour rien, Charlotte emprunte mon baudrier pour les deux premières cascades avant de repartir ensuite en acheter un. Pendant ce temps mon attente est agréable au soleil. Quelques marcheurs me posent des questions un peu stressées : mais qu’est-ce qu’ils font en haut des cascades ? Mais il fait comment le dernier pour descendre ?  Ils savent ce qu’ils font au moins ? …
Puis vient le moment pour moi de commencer ma saison de canyon. Petite flemme au moment de me mettre à l'eau. Finalement la reprise se passe bien, quelques belles cascades arrosées et fraîches mais nous n'avons pas froid, le canyon est joli. Jorge et moi équipons à tour de rôle, nous terminons à 16h30. Charlotte est déjà de retour, bredouille de harnais, mais trouve à s’en faire prêter un de retour au gîte. Soulagement ! Et surtout merci au CDSC 65. En soirée, nous apprenons le système des cotations des canyons et revoyons quelques techniques.

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Sortie familiale dans une grotte de Mayenne

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René-PaulEn ce magnifique après-midi ensoleillé, nous nous retrouvons à dix-sept pour une sortie destinée aux plus jeunes et aux débutants dans la grotte René-Paul de Saulges. Sont présents : Arthur, Aurélie, Solène, Nicolas, Alice, Eugénie, Jon, Théo, Colin, Raphaël, Fabrice, Véronique, Eric, Sandrine, Jorge, André et David (ouf !). C'est donc une équipe dont le plus jeune a cinq ans et le plus âgé soixante-neuf qui commence par un agréable pique-nique au bord du ruisseau.

Après une éreintante marche d'approche de cinq minutes sur terrain plat et ombragé, nous arrivons à l'entrée de la cavité pour une séance photo alors que nous sommes encore présentables. Nous nous scindons en deux groupes pour progresser plus librement dans la cavité, mais au bout de quelques dizaines de minutes les deux équipes jonctionnent dans un joyeux bazar qui sera à l'image de la sortie.
Nous avons le plaisir de voir des concrétions dont les fameux "œufs de dragons" (de jolies stalagmites) et les rochers de la salle Damoclès qui semblent fixés au plafond par des mécanismes qui nous sont inconnus.
Après environ une heure passée sous terre en pratiquant divers rampings dans la boue, des passages d'étroitures et d’escalades, les premiers retrouvent la lumière du jour et en profitent pour aller laver directement le matériel dans la rivière.

Une fois propre, les moins pressés vont aller profiter du musée de la préhistoire qui a ouvert très récemment sur la zone. Ils y découvrent les occupations des cavités voisines grâce aux fouilles pratiquées par les archéologues. Nous profitons d'une reconstitution en 3D de la grotte ornée ainsi que de l’exposition de nombreux fossiles d'animaux (ours, bisons, chevaux, cerfs,...) et d'une large variété d'outils taillés.

Tout le monde retourne chez soi ravi en ayant hâte de faire une nouvelle sortie d'initiation. La prochaine se déroulera au gouffre du Berger !

 

Février dans les Arbailles

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Into the wildAprès les désaffections de dernières minutes, nous nous retrouvons finalement à quatre irréductibles pour participer à la session Arbaillesque du mois de février.

La neige tombée dans la semaine perdure encore jusqu’à 800 m d’altitude selon la météo, et l’arrivée dans la nuit au cayolar situé à 1000 m d'altitude nous ne enchante pas. Nous passerons donc la première nuit chez Jean-Louis qui nous accueille chez lui à Saint-Engrâce.

Les retrouvailles du matin se font dans la joie et la bonne humeur autour du petit déjeuner puis nous prenons la route vers notre cabane perdue dans la montagne, sans eau et heureusement sans télévision.
Tybo fait sourire la propriétaire du cayolar qui se demande comment sa petite voiture va réussir à monter le chemin enneigé jusqu’à bon port. La suite nous prouvera qu’elle avait tort car c’est la voiture de Pierre qui reste plantée au milieu de la piste, nécessitant un déchargement de tout son contenu dans la neige. S’en suit nombre d’allers-retours avec les sacs et le matériel chargé sur la luge que nous traînons derrière nous jusqu'au cayolar. Le dégagement de la piste devant les roues de la voiture avec les moyens du bord nous permet de la monter dix mètres par dix mètres jusqu’aux abreuvoirs. Les chonchons de service s’en donnent à cœur joie (on les aime quand même) mais Jean-Louis et moi trouvons l’aventure amusante et pimentée. Nous sommes tous heureux de nous retrouver au centre des Arbailles une fois encore.

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Sortie Lot décembre 2016

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Gouffre de l'OuleEn cette fin d’année 2016, nous accueillons pour la première fois sur Cahors deux membres actifs du Club, Pierre et Thibault. Cette période plus propice aux libations et excès en tout genre qu’aux exploits sportifs nous incite chaque année à faire de la spéléologie « avec modération ». Ce fut le cas cette année encore. Nous choisissons des cavités peu fréquentées ou présentant un intérêt particulier.

28 décembre
Le gouffre de l’Oule (perte) à Saint-Jean de Laur sur le Causse de Limogne.

Le puits d’entrée en forme de marmite, « Oule » en Occitan, peut se remplir par le haut et par le bas ! Voilà qui rassure. En effet, cette cavité sert de cheminée d’équilibre  au système de Lantouy. Lorsque ce dernier est en crue, à partir de 10m3/s le gouffre déverse 4m3/s. Heureusement la météo exceptionnelle de cette fin d’année nous protège de ce déluge. Belle visite dans une cavité insolite qui ne s’ouvre que très rarement au public.

29 décembre
Visite de l’Igue du Cloup Séguié. Journée repérage d’une cavité réputée intéressante pour l’apprentissage de l’équipement. Comme beaucoup de cavités  « particulières » dans le Lot, la visite requiert l’autorisation préalable du propriétaire. Malheureusement le n° de téléphone indiqué sur le site du CDS46 n’est plus attribué. C’est donc à l’aventure que nous partons vers le hameau de L’Espinasse pour dénicher le propriétaire. La première maison rencontrée sera la bonne, nous tombons sur sa mère qui nous communique son numéro de portable.  Après un rapide pique-nique au cul de la voiture, nous trouvons sans grande difficulté l’entrée de l’igue sur la lèvre Nord du Cloup (doline).

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Rassemblement International Canyon Açores 2016

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RIC 2016Cette année le RIC avait lieu aux Açores sur l’île de Flores du 17 au 24 septembre 2016. Les Açores sont un archipel portugais, composés de 9 îles, perdu au milieu de l’Océan Atlantique (sur la dorsale volcanique médio-atlantique) entre le Portugal et les Etats-Unis. Nous étions deux représentants du SCSH au RIC : Simon et Jorge, et nous rejoignions sur place quatre copains de mon ancien club. Au total 245 canyonistes venus de beaucoup de pays et continents. Les portugais représentaient le plus gros contingent, avec une petite centaine de participants, qui montre à quel point cette activité a pris beaucoup d’importance sportive et économique tant aux Açores et à Madère qu’au Portugal continental. Il y avait aussi une vingtaine d’Etats-Uniens, une quarantaine de Français, pas mal d’Espagnols, quelques allemands, italiens, un Australien, une Japonaise, une Grecque, et d'autres encore.

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WE de novembre dans le Lot

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Lot Novembre 2016Mise en jambe le vendredi matin au Cuzoul de Sénaillac avec un premier groupe : Philippe, Gustave, Jean-Louis et Yohann. Descente sur un très beau cône d’éboulis éclairé par la lumière du jour. Une fois à l’intérieur et avant d’allumer la frontale, on est complètement entouré par l’obscurité, ce qui donne une belle sensation de volume dès l’entrée.
Nous sommes suivis de près par les nouveaux : Sylvain, Emmanuelle et David (accompagnés de Anne et Olivier), fraîchement sortis de leur courte nuit passée dans leur voiture, enlisée au milieu d’un champ !

Enchaînement l’après-midi à l’Igue du Drapeau, cavité avec de très belles concrétions. Je décide de suivre Matthieu qui commence une escalade glissante pour se faufiler dans une chatière qui « gratte un peu », dèsescalader, puis aller à une autre chatière qui « gratte un peu plus » (passage sans le baudrier, un bras devant, l’autre le long du corps) qui mène à une petite salle pour contempler une fine et unique colonne concrétionnée.

Le soir, raclette générale pour se réchauffer, avec les collocs Toulousains du gîte.

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Canyoning entre amis

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L'équipe de cannyoneurs
C'est l'histoire de neuf amis qui décident de partir faire du canyoning dans les Pyrénées, accompagnés et conseillés par deux guides : Christophe dit "Chri-Chri" et Philippe dit "Pilippe".

Après un pré-stage à la chaise du diable près d'Hennebont, une semaine avant notre départ, la distribution des kits le premier jour........ nous étions "ready" !

Ardane , Soussouéou, Phista , Bidouze,  grotte de Bijou, Arzoubia : des canyons aquatiques, secs ou sous-terrains, ils nous ont fait découvrir l'activité pour notre plus grand plaisir, dans une ambiance bon enfant.... tellement bon enfant qu'on aimerait repartir !

A quand la prochaine ?


 

Camp d'été 2016

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Entrée YétiJe ne vais pas dresser la liste des sorties canyon et spéléo de ce camp d’été sur la Pierre Saint-Martin et le massif des Arbailles, ce serait un peu fastidieux, mais voilà un petit résumé et bien sûr quelques anecdotes.

Enchainements de canyons
La première semaine Christophe et Philippe ont initié huit personnes dans les canyons de Saint Engrâce, physiquement crescendo, du plus facile au plus exigent. Tous, semble-t-il ont été comblés. La deuxième semaine, en vue de préparer les futures sorties, nos deux coachs sont allés reconnaître d’autres sites - affluents de Kakouetta - même si pour certains le faible niveau des précipitations de ce mois d’août les ont obligés à traverser des vasques d’eau croupies…

Travail d’équipe
Les sorties spéléo se sont orientées principalement vers l’exploration, la désobstruction et la prospection : thèmes habituels des camps d’été.

Pour se mettre en condition, dès le début des activités spéléos, une séance de désobstruction collective dans le GA472 a mis tout le monde dans le bain. Ce petit gouffre est bien situé au-dessus de la grande galerie du GA306 mais il s’avère que le remplissage de terre, de blocs et maintenant d’argile est trop important pour continuer à s’acharner à sortir des seaux. Donc à rayer de la liste d’intérêt.

Une simple erreur de communication qui entraîne des conséquences
Pendant ce temps cinq d’entre nous sont sur la Pierre pour une grosse virée dans le gouffre du Couey Lodge (-625). Le soir, pas de nouvelles, cela ne nous inquiète pas, il est probable que la sortie se fasse tard dans la nuit. C’est au petit déjeuner que les messages lancés à partir 3h du matin nous parviennent.

Un secours a été déclenché !

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