Spéléo-Canyon Saint-Herblain

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Site du Spéléo Club de Saint Herblain

Entrainement en falaise janvier 2022

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Entrainement Pont Caf

 

 

La saison spéléo - canyon est repartie pour 2022 !

La météo ne nous arrête pas pour ce premier entraînement de l'année à Pont-Caffino. Bravo et bienvenue à Camille qui a réalisé son initiation technique. Adrien s'est adonné à l'équipement de la vire et au déséquipement de la falaise sous la conduite de Sébastien.

Après cet entraînement on ne peut plus "arrosé", la douche chaude, de retour à la maison, a été d'autant plus appréciable.

 

Exploration octobre 2021

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GA477J’avais décidé égoïstement d’un ambitieux programme d’explo et de topo dans nos cavités de saison avec une équipe de choc sur le massif des Arbailles mais après les traditionnels abandons - tous justifiés - qui ont ponctué la semaine précédant la sortie, nous nous retrouvons à six au départ de la région ligérienne.
Depuis trois ans le nombre de cavités équipées s’allonge au fur et à mesure de nos explorations et mobilise de plus en plus de matériel laissé dans les trous. Il était d’abord logique de commencer le camp par un déséquipement en l’occurrence celui du GA477.

Nous montons donc ce premier jour en haut du massif pour retrouver cette belle et imposante entrée des Gégènes. La marche d’approche est agréable, le soleil automnal allume les hêtres qui commencent à perdre leurs feuilles.

Hélène qui a bien progressé dans les techniques d’équipement installe les cordes dans le puits d’entrée. Après une petite descente rapide à -80, avec Fabrice et Audrey nous partons finir le retrait du matériel dans la partie aval du gouffre, un tas de cordes glaiseuses m’attends à la salle à manger. Elles s’entassent dans un kit. Fabrice et Audrey en remplissent un deuxième en effectuant le déséquipement jusqu’au puits de la Pêche. Pendant ce temps Hélène et Thibaut s’engagent dans le méandre amont que nous avions laissé de côté depuis plusieurs années. Pensant que seules les cordes des escalades étaient en place, ils trainent un kit de matériel pour descendre les petits puits qu’on trouve dans ce réseau.
En réalité tous les obstacles sont équipés si bien que la progression s’avère rapide jusqu’à la partie terminale située à l’aplomb du gouffre des Lumières. J’avais oublié certains détails de la morphologie de la galerie et je trouve plaisant de la visiter pour une dernière fois. J’en profite pour reprendre le dessin de l’habillage d’une partie de la topo. Nous finissons par sortir à la nuit avec un total de six kits pleins. J’ai une pensée nostalgique pour toutes ces sorties d’explo engagées que nous avons menées dans ce gouffre avec les copains depuis douze ou treize ans.

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Lot septembre 2021

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AyralsL’incertitude météo nous a fait abandonner les projets de rivières souterraines pour des cavités plus sèches. Nous avons avant tout voulu découvrir des cavités que nous ne connaissions pas encore.
Le vendredi, l’arrivée dans l’après-midi du premier équipage permet à Arnaud, Adrien et Olivier B. de découvrir la grotte de Marut à Théminette. Galerie horizontale sans grand développement, elle offre des volumes généreux. Une C30 a été suffisante pour l’équipement de la vire au-dessus du lac (même si les ancrages se poursuivent bien plus loin). Une C25 est suffisante pour descendre le plan incliné (prévoir une trentaine de mousquetons et des sangles). Le fond de la galerie est ventilé ; une grosse désobstruction est en cours.

Le soir nous nous retrouvons au gite avec Sonia qui nous fait découvrir une spécialité du Quercy qu’elle nous a préparé : la Pescajoune.

Jean-Louis a fait jouer ses relations pour que l’on ait l’autorisation d’accéder au réseau de la perte des Ayrals via le puits Nobel. Nous avons rendez-vous le samedi de bon matin avec les spéléos de Miers qui nous guident jusqu’à la porte métallique protégeant cette entrée artificielle. Première surprise, la porte a été sabotée (c’est parait-il récurent) et le système de verrouillage est complètement bloqué. Nos hôtes ne nous laisseront pas dépités, ils repartent au village et reviennent avec des renforts et de l’outillage lourd pour percer l’épaisse paroi et scier le pêne. Finalement, à la mi-journée le passage est libéré et nous nous introduisons par cette trappe. Cela valait la peine d’attendre, le gros réseau est rapidement atteint et c’est une merveille : gypse, aragonite et plafond en « mosaïque ». Nous avons également vu des concrétions gris-bleutées. La progression est facile sauf pour certains (pont de singe au-dessus de la vasque). La rivière est atteinte et nous remontons à l’amont jusqu’au bivouac, il se fait déjà tard et nous devons faire demi-tour après une photo de groupe devant la cascade. Le retour est très rapide (1h30) ; une partie du groupe abandonne l’idée de repasser par le pont de singe et traverse par la vasque. Nous sortons à l’air libre sous des trombes d’eau, sales comme des pieds et trempés comme des soupes.

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Camp d'été 2021 massif des Arbailles

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Coloration GA306, photo Brice MaestracciUn camp d’été avec la présence de nos amis Limougeauds (entre autres) en première semaine. Mais nous n’étions que huit nantais seulement à participer aux expéditions spéléologiques. La première semaine, plutôt morose au niveau météo, a vu partir progressivement l’essentiel des convives pour une équipe plus restreinte en deuxième semaine  avec  quatre spéléos. Toutefois, le programme en cette deuxième période a été davantage en phase avec ce que nous avions planifié et nous a permis d’avancer dans nos explorations.

Dans le GA 306

Ce camp est l’occasion d’y réaliser une deuxième coloration, alors que la précédente avait été faite dans la Taupe. Accompagnés de Brice qui a fait de superbes photos, Jean-Louis et Tibo ont injecté la Rhodamine G dans le bas de la rivière de la salle Frachon. En parallèle, Pascal, Olivier D. et Audrey s’affairaient à différents niveaux de la cavité pour faire les prélèvements de roches planifiés par Pascal. Une pensée pour les courageux Thomas et Valérie qui ont déposé 15 jours plus tôt les capteurs au fond de la Taupe. Sans eux, cette coloration aurait peu d’utilité et on espère confirmer sous peu la jonction (au moins par l’eau) de nos deux gros réseaux.Une semaine plus tard, Olivier B. et Louise descendent pour reprendre la topographie de l’aval. Une partie du colorant est resté au fond de la vasque sans s’être dissous. Après agitation de cette retenue d’eau, la rivière se colore de nouveau en rouge. Ce flux coloré nous sera utile pour confirmer le cheminement de l’eau jusqu’à la voute mouillante et même au-delà, dans la vasque du siphon final. Le courant d’air dans le haut du chaos final est toujours présent. Une poursuite est toujours à espérer mais ce chaos reste dangereux par endroits. La reprise de la topographie de la Vitelloise n’a pas été menée faute de temps. L’escalade du shunt avait été rééquipée (par Vincent ?), la corde est correcte. Le lendemain, Sébastien et Pascal descendent à leur tour et croisent les premiers. Le but est de lever l’interrogation sur le méandre Loric. L’hypothèse de voir ce méandre aboutir dans une nouvelle salle est malheureusement démontée, le Loric débouche bien dans la grande galerie du Sphinx et aucune lucarne ne prolonge ce méandre de l’autre côté de la galerie. C'est aussi l'occasion pour Sébastien pour qui c'est la première visite de monter voir la salle du miroir et d'observer le décalage des couches et la zone de broyage due à la faille. A noter que les tentes et duvets du bivouac sont à bout. Une remontée du bivouac est à prévoir.

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Camp Gèdre canyon et spéléo glaciaire

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Camp Gèdre compilNous profitons encore de nos amis toulousains d’Aterkania pour mener un interclub canyon SCSH/ATK.
Ce traditionnel camp familial de juillet a été planifié du côté français des Pyrénées. Nous campons sur les hauteurs de Gèdre acculés dans le secteur de Gavarnie alors que le tour de France passe plus bas dans la vallée. La météo ne nous a pas été des plus agréables en début de semaine avec des températures « hivernales » et des orages. Nous avons dû compenser par des petites randonnées de moyenne altitude, cirque de Troumouse, cirque d’Estaubé, val d’Aspé.

Dans les canyons
Ossau supérieur : canyon d’altitude toujours aussi beau (et froid) avec cette vue aérienne sur les estives. Le niveau d’eau assez important nous obligera en raison de la participation des enfants, à se dérouter de certaines cascades avec des relais humains. Les marmottes sont toujours là pour nous accueillir à l’arrivée.

Arribère :  c’est une découverte pour les participants. Le seul qui l’avait fait (il y a des siècles) était resté au camp, démotivé par cette météo. Ce canyon est très peu pratiqué et nous avons progressé à travers ronces et orties pour descendre dans ce petit ruisseau encombré par la végétation. Il y a heureusement dans la seconde partie quelques belles verticales sur laquelle les ados ont pu tester les techniques de bouclage de corde et de débrayage par le bas avec reprise de charge. Une bonne journée pour nous mais cela reste un canyon de moyen intérêt. L’équipement en broches est correct mais des sangles et nodules à demeure commencent à vieillir. On peut le faire avec plus d’eau. Le chemin d’accès est resté introuvable dans sa dernière partie.

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Spéléo massif des Arbailles mai 2021

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Trou NoirPour l’Ascension 2021 une météo fraiche et pluvieuse est prévue. De ce fait, nous restreignons l’affluence au cayolar pour ne pas nous retrouver à seize massés autour du poêle. Finalement, nous ne sommes plus que huit à l’arrivée : Jean-Louis, Pascal, Fabrice, Thibault, Audrey, Olivier D, Olivier B et Arnaud dont c’est la première visite sur le massif.

Les trois jours sur place se font avec un groupe motivé qui s’est dispersé en plusieurs équipes. Un camp qui a connu son lot de déconvenues sous terre, voire de bévues parfois drôles. On peut saluer l’avancée de la topographie du Bidon, la topographie du Trou Noir et une poursuite du dés-équipement des Gégènes. La bonne ambiance est demeurée dans une atmosphère humide. Jean-Louis avait ramené le Champagne pour fêter la réussite en mars de la coloration de la Taupe. A noter que Fabrice, Arnaud et Jean-Louis se sont appliqués à refaire une porte à la cabine des toilettes sèches, rapidement remise en service.

Les sorties s'enchaînent.

Thibault et Audrey partent déséquiper une partie des Gégènes jusqu’au puits des Grands Espaces où Pascal doit encore tenter l'approche aérienne d’une lucarne pas encore visitée. Une partie des cordes est laissée au niveau de la salle à manger. Cependant, Thibault déséquipe de manière excessive car Jean-Louis et Pascal ne pourront pas, deux jours plus tard, atteindre l’endroit où ils comptaient équiper une vire, faute de cordes suffisamment longues. En compensation un guide sera installé pour faciliter le passage du grand pendule des Typas et toutes les vieilles cordes seront remontées.

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Spéléo dans le Doubs Pâques 2021

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Grotte de CrototIra, ira pas ?
Les dernières mesures sanitaires énoncées par le gouvernement, nous laissent à penser que nous sommes plus ou moins autorisés à nous déplacer pour ce W.E. de Pâques et nous restons cinq motivés à vouloir en profiter. Pour Sébastien et moi, c’est un retour aux sources puisque la Franche-Comté a été pendant des années le théâtre de nos premiers pas souterrains. C’était cependant il y a plus de 25 ans et les souvenirs ne sont plus aussi fidèles à la réalité…

La Malatière
Cette grande classique d’initiation est au bout du chemin à proximité de notre gite qui porte de fait le nom de « gite de la Malatière ». Idéal pour notre heure tardive d’arrivée, le cheminement est assez rapide dans ce grand réseau horizontal qui fut à l’origine une des plus belles grottes de Franche-Comté. Facilement accessible depuis plus d’un siècle à un public non respectueux, elle a été en grande partie saccagée. Le métro, joignable après l’installation d’une vire et le passage d’une chatière au plafond, reste un peu préservé. Après quelques hésitations de parcours, le terminus 1957 est atteint au bout de 3H après une alternance de passages étroits et de galeries spacieuses. J’entrevois la suite désobstruée en 1993, exploration à laquelle j’avais alors participé, mais nous devons faire demi-tour pour récupérer à temps Louise à la gare de Besançon. Nous nous hâtons sur le chemin du retour avalé en 1h. A noter qu’il faut prendre un peu plus de matériel que celui indiqué sur le topoguide de Yves Aucant de 1990, particulièrement pour la vire : prendre une C25, 6 amarrages sur plaquette et plusieurs AN, (2 spits pour une main courante c’est du très vieux référentiel !! )  le R4 du métro était équipé en fixe ; l’équipement est plus que conseillé, le parcours est très glissant. Présence d’eau au fond, je n’en avais jamais vue autant auparavant. TPST : 4 h pour un peu plus de 1km de développement.
A la chaleur du poêle de la cuisine, les copains ont attendu jusqu’à minuit mon retour, accompagné de Louise, pour que l’on déguste ensemble la quiche préparée par Bertrand.

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Arbailles février 2021

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IH464Samedi : massacre à la tronçonneuse

Couvre-feu oblige, l’arrivée au Cayolar a été prévue en début d’après-midi. Nous nous attaquons sans tarder à la réfection du sentier menant aux zones GA puis IH, sentier impraticable depuis les diverses tempêtes (voir CR Toussaint 2020). Pas de neige mais un vent très violent sur les crêtes qui nous confère une démarche de pantins ivres. Une rafale plus forte que les autres arrache les lunettes du nez de Fabrice, elles s'envolent au dessus d'un arbre et disparaissent dans une doline située 50m plus loin. Nous ne les retrouverons pas malgré des recherches appuyées. Une fois dans la forêt, nous sommes à l’abri mais restons casqués par précaution. Fabrice manie sa tronçonneuse avec une aisance remarquable, et nous autres élaguons petitement à la scie. Le chemin est dégagé jusqu’à la zone IH. Sur le retour, nous croisons Thomas et Valérie venant à notre rencontre. Avisée, Valérie a ramassé une chute de sciage pour faire un dessous de plat. Comme tout le monde est jaloux , Fabrice dégaine la tronçonneuse et débite en rondelles l’un de nos anciens obstacles. Nous repartons tous avec notre dessous de plat.

Dimanche : l’abominable Bidon

Thomas est venu une fois de plus pour en découdre avec ce trou étroit et glaiseux. Il avait commencé à équiper un shunt par le haut du deuxième méandre pour rendre la progression moins pénible. Thibaut et Fabrice l’accompagnent pour topographier ce nouvel itinéraire. Pascal et Olivier, moins téméraires, feront quelques élargissements de confort et sont censés équiper des barres à béton dans le premier méandre en guise de prises de pied pour faciliter son franchissement. De fait, Olivier force au dernier ressaut. C’est décidé : on ré-élargit. La première équipe sort tôt : Thomas doit rentrer chez lui avant le couvre-feu et Fabrice a planifié d’emmener Florian, un ami de son fils Paul, dans les premiers puits de la Taupe pour l’initier. Nous retrouverons Thomas et Valérie le soir au cayolar, ils ont finalement décidé de rester pour diner et partir tôt le lendemain. Cela fait plus de deux heures que Thomas est à l’apéro et il est assez prolixe sur le Bidon. Il regrette que nous ne puissions pas l’accompagner plus loin pour l’exploration, et en parallèle il nous en brosse un portrait repoussant. « Mais après…, c’est abominable ! » Pas sûr que l’on soit motivé pour y aller !

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Lot octobre 2020

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Igue de Saint SolPour cette dernière sortie avant un nouveau confinement, direction le Lot avec une troupe composée de spéléologues expérimentés que les nouveaux regardent avec admiration.
Ainsi, Bertrand, Alexis, Adrien, Julien et Océane se sont initiés auprès de leurs mentors dans une première igue du Lot. Après un petit-déjeuner préparé collectivement, l’arrivée se fait sur les coups de onze heures au bord de l’entrée de l’igue de Diane (ou du Drapeau) équipé la veille par Louise, la benjamine de l’équipe. La descente se fait sous l'œil aguerri des cadres.

Suite à une marche d’approche de vingt minutes, nos initiés s’appliquent à franchir une impressionnante “dev”. Après un joli puits d’entrée de 30 mètres, nous passons une pente d’éboulis, un passage bas et de jolis phénomènes à observer. Nous arrivons dans une salle pour manger une salade en compagnie d’une petite chauve-souris discrète. Deux de nos initiés n’ont pas réussi à monter la pente boueuse qui menait à une chatière, leurs bottes de voile leur portant sacrément préjudice. Après cette exploration de 60 mètres de profondeur pour un développement total de 180 mètres, encouragé par l’harmonica de Thibault, nous reprenons le chemin du bercail à dix-sept heures.

Au deuxième jour, le groupe se sépare pour couvrir un plus large territoire. Celui mené par Thibault part en avant pour équiper l’igue de Viazac. Et c’est parti pour une descente de 65 mètres dans un joli trou. Tout le monde passe la vire aérienne avec quelques difficultés palliées par la pédale d’Alexis qu’il vient y installer. Océane galère un moment… un très long moment, réussit enfin à se sortir de la vire, pour se retrouver entortillée dans une corde installée par un autre club. Sauvetage express de Thibault qui vient dépatouiller la demoiselle en détresse. Thibault, Alexis et Philippe iront découvrir quelques secrets de l’igue dont la galerie Martel et le pont de singe à la côte de -100. C’est Philippe qui se colle au déséquipement.

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