Spéléo-Canyon Saint-Herblain

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Site du Spéléo Club de Saint Herblain

Grands Causses mai 2019

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Baumes ChaudesGrace à l'organisation de Jean-Louis, nous nous retrouvons dans un joli gite avec une toiture en lauzes à proximité de Saint-Pierre-des-Tripiers, avec juste ce qu'il faut de rusticité pour résister à une équipe de spéléo.

Notre première sortie démarre doucement, en cause une arrivée très tardive la veille (la Lozère, c'est loin...). Nous arrivons donc en fin de matinée au Point Sublime (bien nommé grâce à sa vue sur les gorges du Tarn), pour la cavité des Baumes Chaudes. L'objectif est de descendre les quelques puits jusqu'au lac terminal afin de retrouver des mousquetons perdus au fond il y a environ 3 ans (toujours intéressant de voir la vitesse à laquelle le milieu corrode le matériel).
Nous avons sur la marche d'approche le plaisir de croiser une douzaine de jeunes Rennais en classe découverte sortant d'une cavité horizontale à proximité (en spéléo, l'horizontalité est toute relative !). La prochaine génération est en marche ? Nous progressons vers l'entrée par toute une série de très jolis porches, les descentes s’enchaînent correctement, c'est surtout l'occasion de se former et de s'améliorer sur les techniques d'équipements. Moment rare : David fait l'objet de l'escalade d'un joli chiroptère qui l'a certainement confondu avec une concrétion pour sa sieste, avant de se rendre compte de sa méprise et de s'envoler vers un coin plus calme ! Arrivés au fond, les quelques mètres d'eau glacée font naître une relative appréhension à l'idée de chercher au fond les fameux mousquetons. Après quelques minutes de questionnements et de recherches, nous attaquons la remontée sans mettre la main sur ces damnés mousquetons après environ quatre heures passées sous terre.

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Lot Paques 2019

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Dans le gouffre des JonquillesCe week-end de Pâques 2019 s’est organisé autour d'un inter-club : Thibault C, Philippe et Matthieu pour le SCSH, Guillaume et Sven (amis de Thibault) pour le Spéléo Club de Mongeron (91).
La plupart des personnes connaissant peu le Lot, nous avons décidé de visiter des classiques. Notre hébergement à Loubressac se révèle être un "gîte spéléo" tenu par un ancien du Spéléo Club de Saint-Céré.

Un samedi à Planagrèze
Jean-Louis qui avait décidé de nous rejoindre en guest star pour cette sortie avec un rendez-vous fixé à 9h à l’entrée de la cavité espérait que nous sérions le seul groupe de la journée. Ce qui fut heureusement le cas.
Chacun équipe à tour de rôle et la sortie se passe tranquillement avec une pause repas à la rivière suspendue puis une descente jusqu'au ponton de bois pour les plus motivés.
Pour l'anecdote, les planches du ponton sont tellement humides qu'elles sont devenues molles. La seule manière de rester en sécurité est de poser les pieds sur les étais présentes aux extrémités. En dessous la nappe phréatique d'un bleu clair et profond nous fait de l'oeil avant que nous entamions la remontée.
La sortie aura duré 9h.

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Camp Ardèche avril 2019

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Aven de la buseClassiques à gogo, ambiance festive et… « mise en situation »
Un voyage aller assez long pour les Brestois qui non contents d’habiter la fin de la terre, profitent du trajet pour faire des détours et du shopping. Ils passent le col de la Charade au ralenti sous la neige avant de redescendre assez tardivement sur l’Ardèche. Nous sommes donc treize à squatter chez Marie-Jo à Vallon Pont D’Arc. Le jardin se transforme en camping. Les nuits sont encore fraiches mais la météo de la semaine se révèle beaucoup plus agréable qu’annoncée. Nous ferons de la spéléo tous les jours, certains plus que d’autres. Les débuts sont laborieux. Certains s’entrainent à l’équipement, ce qui n’est pas forcément compatible avec le nombre.

Dimanche
Nous sommes à l’aven du Marteau et paressons comme des lézards sur le plateau en attendant l’équipement. Je fais profil bas après m’être coincé dans la première étroiture et bloque psychologiquement sur la 2ème plus sévère. Derrière celle-ci, Antony se lance dans l’équipement du P55 quand je l’entends dire au loin : « Je ne me souviens plus comment on fait les nœuds » (Restons calme, tout va bien !) Le manque de mousqueton l’oblige à abandonner la dernière tirée. Il est tard, on remonte tous et reprenons le GR à travers la garrigue.

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Découverte du canyon hivernal

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Hivernale 2019 02Nous sommes partis, Christophe et moi (Philippe), du 16 au 20 février, au premier stage découverte du canyon hivernal à Gavarnie organisé par Cyril de la FFS. Attirés par les superbes photos vues dans les recueils de José, nous étions curieux et avions envie de découvrir cette autre facette du canyoning. Bien sûr la peur du froid nous inquiétait mais nous avions loué des combines étanches, la météo nous promettait un temps idéal.

Le 1er jour, rdv a été donné à 9h30 et a été consacré à la sécurité et l’utilisation des différents matériels : DVA (Détecteur de Victime d’Avalanche), sonde … Nous avons été sensibilisés aux risques  lors des marches d’approche ou de retour et de la tenue à avoir en cas d’incident. Nous avons ainsi fait connaissance avec les autres stagiaires et l’équipe des cadres. L’ambiance est excellente et cette journée se terminera collectivement autour d’un verre de bière ou autre.

2ème jour au programme est prévu le canyon Oussoue inf., on va tester pour la première fois les combines étanches. Ce canyon est situé à 20 min à pied sous notre chalet donc approche pédestre. Une fois changés, on s’immerge dans le canyon et la sensation est bizarre. On reste sec et l’air emprisonné dans la combine nous fait flotter. On est bien d’autant plus que le soleil rayonne. On se croirait en canyon estival s’il n’y avait de la neige sur les rochers. Tout se passe bien, chacun équipe sous le contrôle des cadres. C’est un petit canyon bien joli avec un bon débit mais raisonnable. On ressort du canyon et mangeons notre pique nique. Les combines étanches que nous avons louées reviennent du rassemblement hivernal qui avait lieu dans les Alpes 15 jours avant et ne sont pas étanches à 100%. Christophe et Bernard ressortent pas mal d’eau en se changeant. Pour moi il y a un peu d’infiltration par la fermeture mais cela reste supportable. La marche de retour s’avère un peu laborieuse dans un mètre de neige avec nos kits bien chargés et quand la marche d’approche se fait en descendant il faudra bien sûr tout remonter au retour.

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Première au Bois de Cerf

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Entrée méandre Bois de CerfLe dernier acte de l’exploration 2018 en ce début novembre dans les Arbailles s’ouvre sur un ciel chargé, une boite de cassoulet et un gâteau aux noix, spécialité rapporté par Anne.

Malgré la forte humidité ambiante du matin, les préparatifs vont bon train pour cette première journée. Une équipe part affronter la grisaille dans les canyons de St-Engrace et deux équipes spéléo sont formées. Thibaut T., Anne et Matthieu descendront le P75 au « fond » du gouffre du Bidon inauguré cet été. Pascal et Thibault C. iront dans le gouffre du Bois de Cerf à l’extrémité du « Méandre Pierre » à -20m pour faire sauter le bouchon qui bloque l’entrée du puits entrevu cet été.

Dans le Bois de Cerf, quelques cailloux plus bas (beaucoup plus bas !) plus tard, nous pouvons enfin planter les deux premiers spits de la main courante. Fébriles et optimistes, nous sortons la C80. L’accès à la tête de puits est un rien étroit, mais on verra plus tard. Voici venue l’heure de la première !

Pascal s’engage dans le « puits des Absents » et s’extasie devant les formes de creusement d’un large puits-méandre qui descend par paliers. Deux devs et un fractionnement en Y plus tard, il peut s’écarter de la verticale et poser pieds à terre dans un renfoncement où Thibault pourra le rejoindre en effectuant une petite désescalade. Au niveau de la première dev, un puits parallèle est accessible par une lucarne. Il semble mener au renfoncement où nous sommes.

A ce niveau, plusieurs choix s’offrent à nous : une grande lucarne de quelques mètres de hauteur s’ouvre sur notre gauche et à droite, une galerie fossile, fenêtre sur une multitude de concrétions semble très prometteuse mais nécessitera un peu d’équipement. Enfin, le chemin que nous choisirons évidemment en premier, le plus direct : vers le bas. Environ 10m plus loin, Pascal m’invite à le rejoindre sur un palier d’environ 3 m de large. Deux ouvertures ovales d’environ 60 par 40 cm s’ouvrent dans le plancher vers un nouveau puits joliment baptisé plus tard par Anne « le puits des Deux Yeux ».

Nous passerons de longues minutes à nous demander quelle ouverture semble la plus directe pour rejoindre la suite du puits, quelle profondeur il reste et surtout : est-ce bien de l’eau que nous distinguons au fond ! Ce sera pour demain. Décidément ce trou promet !

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Camp d’été Arbailles 2018

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Entrée du Bois de CerfLa cuvée 2018 est caractérisée par une activité canyon continue en première semaine et de nouvelles découvertes spéléologiques presque aussi continues en deuxième semaine.
Un camp en apparence complètement satisfaisant s’il n’y avait eu l’accident qu’a connu Jean-Louis lors de la première journée du camp.

L’accident
En ce premier week-end, Jean-Louis accompagne Solène et Vincent - décidemment malchanceux (cf. récit de l’année dernière) - pour effectuer les derniers relevés topo dans les puits de la Vitelloise, au fond du GA306 à -450m. Lors de la montée sur corde dans le premier tronçon d’escalade un bloc se détache pour venir se fracasser sur le bras gauche de Jean-Louis. Celui-ci n’ayant plus la mobilité de son bras, l’équipe décide de remonter en auto-secours plutôt que de déclencher une opération du SSF qui aurait été inévitablement très longue à cette profondeur. Pour éviter une aggravation de l’accident Vincent et Solène confectionnent une attelle avec un kit. Des palans sont installés pour permettre le passage du blessé dans tous les endroits délicats. Douze heures plus tard la surface est atteinte, il est 4h du matin. Au cayolar, Christophe est réveillé pour conduire le malheureux à l’hôpital d’Oloron.

De manière fortuite, il est pris en charge par une infirmière qui est spéléo et fait partie du SSF. Résultat : humérus fracturé et déplacé. Il faut saluer l’efficacité de Solène et Vincent qui ont œuvré à la réussite de ce sauvetage et le courage de Jean-Louis qui ne s’est jamais plaint et dont c’est le premier accident en plus de 35 ans de pratique.
Cela doit nous rappeler que le risque premier en exploration reste la chute de blocs instables.

Jean-Louis, le bras immobilisé restera néanmoins épisodiquement au camp, sa défection va nettement freiner l’activité spéléo pour cette première semaine  au grand dam de Thibault C. Il accompagnera Pierre qui inexorablement creuse la voie vers le puits pressenti dans le gouffre du Bois du Cerf et s’adonnera par défaut à l’activité canyon.

Activité canyon
Ce camp d’été a débuté le vendredi soir sous les nuages et l’humidité bien connus des habitués. Philippe et Christophe, nos vieux briscards qui foulent depuis longtemps les terres Arbaillaises sont descendus les premiers pour ouvrir la boutique. Thibault C. qui commence lui aussi à être un habitué, Jean-Alain et Charlotte, pas froid aux yeux, qui partaient pour leur baptême du feu aux Arbailles les ont rejoints plus tard dans la soirée.
Mis à part Thibault venu avant tout pour l’explo mais pas frileux à l’idée de partir dans un canyon, l’objectif est clair pour le reste de l’équipe, on est venu manger du canyon et s’il y a une chose à retenir : on n’a pas chômé !

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Jours de fête Lot 19 au 21 mai 2018

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Des plus jeunes aux plus agésIls sont venus de partout, même ceux du sud de l’Occitanie, la bamboula peut maintenant débuter. C’est ce week-end de Pentecôte qui a été choisi pour célébrer les 30 ans du Spéléo-Club de Saint-Herblain sur un de nos sites de pratique favoris, le Lot. Membres fondateurs (Michel et madeleine…), primo-adhérents du Club Alpin (Pierre), amis caussenards, compagnons d’aventure du SCHV (Alain et Philippe) et nouveaux adeptes ont choisi parmi les activités proposées celles correspondant le mieux à leurs envies du moment.

La visite des Phosphatières du Cloup d’Aural marque le début des festivités. Site géologique remarquable par sa richesse en fossiles et haut lieu d’exploitation du phosphate à la fin du XXème siècle, la visite « privée » et commentée a intéressé une vingtaine d’entre nous le samedi matin.

Après un pique-nique improvisé sur le site, deux groupes spéléos sont constitués : l’Igue Olivier à Cabrerets avec Matthieu et l’Igue de Père Noël avec moi. C’est l’occasion de remettre le pied à l’étrier pour certains et découvrir le monde souterrain pour d’autres. Ces petites cavités nous permettent de sortir de bonne heure pour préparer la soirée de gala des 30 ans. Enfin, préparer … C’est l’ESAT de Manon, section pâtisserie et traiteur qui a tout organisé pour cette soirée !

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Première au rendez-vous, mai 2018

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Bois de CerfNous étions impatients de rejoindre les Arbailles pour poursuivre la première qui nous attendait depuis la Toussaint au fond des Gégènes. Nous savions que nous ne serions pas seuls au cayolar et de fait, nos amis de Limoges, et plus globalement du Sud-Ouest étaient là. Chaude ambiance de retrouvailles, on se serait  cru dans un camp d’été à un détail près, la météo était hivernale…
Comme nous n’imaginions pas remonter le P90 du fond sous les trombes d’eau, nous nous sommes déroutés sur les deux entrées prometteuses découvertes cet hiver en zone IH. Une équipe a poursuivi  l’élargissement du méandre dans le « bois de cerf » alors qu’une deuxième espérait que le sésame s’ouvrirait rapidement dans le « trou du Bidon ».

Le bidon donne

Il a fallu manier encore longtemps le burin et la masse pour élargir le ressaut. En début d’après midi, je descends enfin les deux mètres qui nous séparent du plancher et j’annonce par avance à Jean-Louis que la suite s’abaisse. Cette trouée étroite est en réalité une fenêtre en partie comblée par nos gravats. Elle s’ouvre sur le vide et 5 minutes suffisent pour la dégager. Derrière, il y a un premier palier, les cailloux tombent plus loin dans ce qui semble être un puits de 15m. C’est du gros, j’annonce la bonne nouvelle en faisant résonner un cri. Jean-Louis et Mathieu G déboulent avec corde et perfo.
Après un nettoyage fastidieux, nous descendons dans un méandre d’une taille importante pour cette altitude élevée. L’amont est moins accessible mais montre de beaux volumes, l’aval est parcouru en opposition sur les banquettes. Suite à une désescalade, le fond du méandre est atteint et aboutit sur un ressaut de 10m dont l’entrée doit être élargie. Ce sera pour demain, on a hâte de raconter cela aux copains  devant l’apéro.

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Canyon InterClub SCSH ATK Sierra mai 2018

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TOUT SUR LA SORTIE ICI

 


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