Exploration au gouffre des Gégènes, mars 2011
Vingt et une heures, nous arrivons au Cayolar, la lune fait briller la neige tombée en abondance la semaine précédente. Jean-Louis, notre bernard l’ermite nous attend dans la pénombre : le groupe électrogène est, une fois de plus, tombé en panne. Le repas est préparé depuis longtemps et nous n’avons plus qu’à mettre les pieds sous la table. La salade pour le pique nique du lendemain est déjà au frais. Nous installons le groupe de secours, il tousse, éructe et fini par démarrer avec un bruit de tracteur ayant déjà trop vécu. Au bout d’une heure et demie d’éclairage au néon blafard, il cale irrémédiablement. Ces pannes électriques devenues habituelles ne nous empêchent pas de rêver aux découvertes futures.
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Comptages de chiroptères le 11 février 2011
Après notre échec de 2009, nous retournons dans le puits de Bonnefontaine sur le site des mines de la Brutz à Soulvache. Le bouchon de branchages s'est un peu affaissé et laisse voir l'amorce des galeries. Après une désobstruction à coups de bottes pour élargir le passage, nous pouvons parcourir quelques galeries avec beaucoup de précautions dans notre progression, d'abord pour ne pas trop déranger nos hibernantes dont certaines commencent à se réveiller et à s'envoler, mais surtout parce que le site est très instable : il n'y a plus d'étayage, du mondmilch partout et la roche se délite. Nous ne rentrons même pas dans une belle salle dont le plafond est bombé mais dans le mauvais sens !
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Week end en Charente 29 et 30 janvier 2011
C’est parti pour une sortie en Charente, près de La Rochefoucault. Nous sommes douze pour cette virée et le programme est chargé : trois cavités sont prévues mais au final nous n’aurons le temps d’en visiter seulement deux.
Le point de rendez-vous est donné vendredi soir chez Jean-Louis. J’ai fait les courses pour le week-end à partir de la liste « réserve club » communiquée par Jean-Louis. En fait, ayant confondu cette réserve avec la liste des achats à effectuer on se retrouve avec tout en double. S’il est recommandé de doubler les amarrages en tête de puits en matière de nourriture cette « sécurité » est superflue et nous devons compléter ces achats dans la grande surface la plus proche, ce sera : pâtes bolognaise et couscous pour tout le monde. Arrivés aux gîtes vers 22h30 où nous attendent Pauline et Nathaniel, nous découvrons ce qui sera sans doute le meilleur pied à terre que nous puissions avoir lors d’une sortie spéléo. Hormis un problème de chauffage, les gîtes sont classieux avec des douches chaudes (très important).
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Nouvel an 2011 sur le massif des Arbailles
N’ayant jamais passé le nouvel an sur le massif des Arbailles, principalement pour des raisons climatiques, nous avons décidé de braver une météo qui s’annonçait plutôt défavorable. Surprise, malgré un froid intense, la neige est peu abondante et commence à fondre dès notre arrivée. Le champ à 300m du gîte dans lequel s’ouvre le gouffre du Nébélé est presque totalement dégagé. Mais dans le gîte sans chauffage, en dehors d’un poêle, la température n’excède pas les 7 degrés !
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Nouvelles découvertes dans le massif des Arbailles octobre 2010
Jean-Louis, Matthieu, Pascal
Entrée fracassante dans le cayolar, le vendredi soir à vingt-deux heures : personne n’a les clés et les propriétaires sont déjà couchés. Il ne reste plus qu’à casser un carreau pour rentrer. Jean-Michel, Emilie, Dimitri puis Pauline et Nataniel ne tardent pas à arriver. Joie des retrouvailles, bavardages et perspectives spéléos nous emmènent, avec une caisse de bières, jusqu’à deux heures du matin.
Le lendemain, le trio du SCHV récupère les lignes électriques du GA1 qui n’a plus notre faveur, pour les installer dans le GA3 jusqu’à -60 m. Il semble que cette cavité doive subir le même sort que le GA1…
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Exploration Arbailles aout 2010
En bref : Visites Gouffre Betchanka et grandes salles de la Pierre St Martin jusqu’à la salle Loubens. GA306 Changement des cordes au début de la cavité et sur la première partie du grand puits (corde de 90m). Nous avons équipé une lucarne dans l’actif en face de l’accès au puits fossile, elle donne dans un puits actif qui semble rejoindre le grand puits. Equipement très arrosé à poursuivre… Gouffre des Gégènes Fin de l’agrandissement du P6 qui permet d’accéder à un cours méandre. Une désobstruction a ensuite été nécessaire pour agrandir la tête d’un puits de 60 m qui devient triple à mi-hauteur. Un méandre actif, malheureusement impénétrable, coule à la base et traverse les trois puits contigus. Plusieurs lucarnes qui semblent être les fossiles du même très haut méandre sont en cours d’équipement et permettront peut-être de prolonger la cavité. Profondeur-115m.
Pour voir les photos : cliquer ici.
Ci-dessous : les topographies du gouffre des Trois Cloches et du gouffre des Gégènes.
Captures de chiroptères, juin 2010
A l’initiative du Groupe Mammalogique Breton, une rencontre entre mammalogistes-chiroptérologues de Loire-Atlantique est organisée les 18, 19 et 20 juin dans la région de Châteaubriant.
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Découverte de la grotte de Mai2
Vidéo de la première exploration de la grotte de Mai2, mai 2010. Acteur et montage : Fabrice S. Amarrage naturel : Jean-Louis T. Réalisation : Pascal M.
{flv}Mai2-high{/flv}
Arbailles mai 2010
Ce n’est pas le temps très pluvieux et la marche d’approche de trois quarts d’heure sous les bourrasques qui nous découragent d’enfiler nos bottes pour monter en haut du massif. Le ton est donné : nous ne sommes pas là pour le farniente.
Dès le début de l’après-midi nous équipons le gouffre des Gégènes et celui des Trois Cloches, nos deux objectifs principaux compte tenu des conditions exécrables prévues par Mr Météo qui vont nous empêcher de continuer l’explo dans le GA306. La précédente désob dans le gouffre des Gégènes a produit les effets attendus, le fond du méandre est bouché par des blocs et du cailloutis. L’équipe de déblaiement se met à l’œuvre. Sur trois jours les travaux d’agrandissement permettent de descendre de trois mètres et d’apercevoir enfin le plancher du méandre. La pluie et la neige fondue semblent alimenter un actif que nous entendons nettement couler sous nos pieds. Une fois de plus le groupe électrogégène (qui est tout neuf !) nous trahit, la corde du lanceur refusant obstinément de se ré-enrouler.
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